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Le BEP décarbone son chauffage !
Mais de quel bois se chauffe le BEP ?! Attentif à son impact environnemental, le BEP a décidé de changer la façon dont il chauffe son bâtiment de Namur-Salzinnes.
Dans le cadre d’un subside à l’investissement POLLEC, le BEP a décidé, pour son siège à Salzinnes, de renouveler ses chaudières, actuellement alimentées au gaz, par une chaudière de dernière génération alimentée par des plaquettes bois.
Ce 21 septembre 2022, les chaudières au gaz ont été démantelées,
tandis que le boiler de la nouvelle chaudière a été mis en place:
Du gaz au bois
Mais de quel bois se chauffe le BEP ?! Attentif à son impact environnemental, le BEP a décidé de changer la façon dont il chauffe son bâtiment de Namur-Salzinnes.
Actuellement, le BEP utilise 4 chaudières réparties dans les deux ailes du bâtiment pour une consommation moyenne d’un peu moins de 400.000 kWh PCS de gaz.
Le changement de combustible durable permettra d’économiser +/- 60 tonnes de CO2 par an, ce qui équivaut aux émissions de 6 équivalent-habitants.
la plaquette bois: entre pellet et bûche
La plaquette bois se présente sous forme de petits morceaux de bois mesurant de 2 à 5 cm de longueur, obtenus par le broyage de branches ou d’autres déchets forestiers ou de parcs et jardins. Cette ressource provient idéalement du bois non valorisable et non utilisable en menuiserie ou charpente. Par exemple, il peut provenir de coupe de haie, de bois scolyté, des coupes le long des autoroutes ou encore des houpiers (sommet de l’arbre composé de moyennes et petites branches non valorisable en menuiserie).
La plaquette bois a l’avantage de pouvoir être utilisée dans un processus automatisé tout en étant un produit moins raffiné que le pellet.
Une plaquette bois “100% BEP”
Le BEP utilisera pour sa chaufferie biomasse – qui utilise donc des combustibles organiques, comme le bois – du combustible local.
Le BEP souhaite aller encore plus loin et réfléchit à la production de ses propres plaquettes à partir des déchets verts collectés dans les recyparcs: ce projet est encore à l’étude mais permettrait de produire un combustible 100% namurois et 100% durable.